Le Grand cadre des syndicats d’enseignants a mis sa menace à exécution. Il a déposé hier, vendredi 8 juillet, sa plainte contre l’État du Sénégal au niveau du Bureau international de travail (Bit) et au niveau de l’Organisation internationale du travail (Oit).
Les syndicalistes reprochent au gouvernement une « entrave à la liberté syndicale » et une « violation des normes de l’Oit ». Les camarades de Mamadou Lamine Dianté, le coordonnateur du Grand cadre, se battent contre les ponctions sur les salaires des enseignants, les réquisitions et autres menaces proférées par la tutelle pour les pousser à suspendre leur mot d’ordre de grève.
Cette action au niveau du Bit et de l’Oit saborde la médiation de Touba et Tivaouane. Les deux cités religieuses avaient poussé les enseignants à suspendre leur grève contre la promesse d’inciter l’État à arrêter les sanctions contre les grévistes. Ayant constaté que le mois dernier, les ponctions sur les salaires ont été reconduites les responsables du Grand cadre ont alerté Touba et Tivaouane en menaçant de porter l’affaire devant l’Oit et le Bit.
Une menace mise à exécution depuis hier.